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Communiqué | Pour diffusion immédiate

La Galerie Bernard a le plaisir de vous présenter, du 7 février au 17 mars, l’exposition TRACES DU PASSÉ, IMAGES DU PRÉSENT de l’artiste Gilles Boisvert. Les œuvres graphiques et abstraites de 1960 à 2017 présentées dans le cadre de cette exposition, témoignent de la fructueuse carrière de l’artiste peintre. Boisvert nous trace ainsi l’évolution de son incomparable et unique style qu’il n’a cessé de parfaire depuis plus de 50 ans.

Gilles Boisvert a évolué dans une pluralité de pratiques qui auront trouvé leur cohérence dans le mouvement, la gestualité. Rappelant tantôt la frénésie d’un Pollock, tantôt la finesse de la calligraphie orientale, l’artiste s’inspire donc de ces deux types d’expression artistique lorsqu’il crée tout en se servant de son énergie instinctive.  Aussi influencé par les automatistes des années 50 et 60 au Québec, le travail de Gilles Boisvert s’inscrit dans le courant postmoderne en se distinguant grâce à ses peintures éclatantes, son geste percutant et adroit.

Dans TRACES DU PASSÉ, IMAGES DU PRÉSENT, il y a un lien indéniable entre les œuvres anciennes et les plus récentes. La virtuosité du geste et du trait graphique de l’artiste est en constante confrontation avec la surface à peindre en plus d’avoir perpétuellement cette fougueuse convoitise à outrepasser les limites imposées par celle-ci.

Par des traits fins, rebelles et des couleurs éclatées, l’œuvre de Boisvert provoque le sentiment d’une totale liberté. Elle ouvre à l’interprétation subjective, profonde et sensible où le spectateur se laisse inlassablement porter dans une évasion contemplative.

Né à Montréal en 1940, Gilles Boisvert a étudié à l’École des beaux-arts de Montréal et a suivi de nombreux ateliers, notamment en gravure et lithographie avec Albert Dumouchel (1961-1964). Au cours des années 60, Boisvert, qui cherche à inscrire son travail d’artiste dans la trame de la réalité sociale, effectue de nombreux séjours à New York et s’imprègne alors de l’influence des artistes américains du Pop art et de l’Action painting. On lui doit aussi Candide, la première installation réalisée au Québec, en 1966, au Musée d’art contemporain de Montréal. Ses œuvres ont été présentées dans de nombreuses expositions individuelles au Canada et à l’étranger. Parallèlement, il a réalisé près de vingt œuvres d’art public intégrées à l’architecture, au Québec et aux États-Unis ; entre autres, celle du Théâtre du Marais de Val-Morin, en janvier 2015. Gilles Boisvert a reçu plusieurs bourses du Conseil des arts du Canada et du Ministère de la culture du Québec. La SODEC lui a octroyé une bourse, dans le cadre du Programme d’aide aux artistes en arts visuels, en 2013. Les œuvres de Gilles Boisvert font partie des plus grandes collections publiques au Canada, ainsi qu’à l’étranger.