Communiqué de presse | Pour diffusion immédiate

La Galerie Bernard est fière de vous présenter, du 14 novembre au 22 décembre 2018, l’exposition (IN)ORGANIQUE, qui conjugue les œuvres des artistes Manuel Bisson, Richard Cloutier et Charlie Lescault. Cette exposition offre un ensemble de réflexions visuelles alliant peintures et dessins. Ces artistes nous révèlent différentes approches de la représentation et d’étonnantes hybridations de formes en devenir qui dépassent leurs propres limites, leur propre nature.

Avec la répétition de gestes minutieux reproduisant des motifs naturels (fourrure, écailles, coraux), Charlie Lescault crée des organismes curieux. Sa grande précision technique et son utilisation de matière synthétique (vinyle) procurent à ses formes fantasmées des propriétés alchimiques. Ces formes sont complexes, délicates et poétiques, oscillant entre inertie et vitalité.

Richard Cloutier propose des architectures abstraites, plans et cartographies, dont les nombreuses itérations leur insufflent une affectivité palpable. Par les aléas de la peinture, le plan architectural est détourné de sa fonction. Celui-ci se construit au fur et à mesure que l’artiste intervient; ses titres évocateurs imprègnent ses œuvres d’une sensibilité imprévue.

Le formalisme ludique de Manuel Bisson laisse place à des espaces imaginaires qui font cohabiter divers univers. Des motifs rappelant l’animal, le minéral et le végétal surgissent au sein de formes géométriques franches et de traits vaporeux, créant de vibrants amalgames. Les œuvres distinctives de Bisson, dans cette exposition, cultivent de riches alliances avec celles des deux autres artistes.

C’est par une fascinante évocation du naturel, l’imitation de la nature versus l’artificiel, la (dé)construction de formes architecturales et par le surgissement de singulières textures que l’ensemble de ce corpus nous propose de nouvelles interprétations de l’espace pictural et de la forme. Les œuvres de l’exposition (IN)ORGANIQUE portent dans leurs oscillations l’éloquente charge esthétique d’un formalisme rafraîchi et l’affectivité prenante de sujets qui nous semblent vivants.