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Communiqué : Exposition GÉZA HERMANN Pour diffusion immédiate
RÉFLEXIONS ALCHIMIQUES
Du 3 avril au 10 mai 2014
Vernissage le 2 avril de 17h à 20h

« La connaissance de soi est à la base de toutes les traditions alchimiques. »
Paracelse (1493-1541. Alchimiste, astrologue et médecin suisse)

La Galerie Bernard présente du 3 avril au 10 mai 2014 la production picturale récente de l’artiste d’origine hongroise Géza Hermann. Alliant divers matériaux et techniques, Hermann explore la symbolique du langage alchimique comme miroir de son travail. L’exposition se décline en trois séries: Les cornues, Laboratorium et Alchimie abstraite.

Continuité d’une série antérieure d’aquarelles intitulée Alchemical Studies (1993), la représentation figurative d’objets (vaisseaux, vases, alambics, fioles) sur papier et sur toile personnifie les vocations scientifique et philosophique de l’alchimie. Outils, ils sont également des impressions qu’Hermann traduit en langage plastique, par un réseau de lignes, formes et couleurs.

L’artiste explique sa démarche en ces termes : « L’alchimie est une science psychologique. Le travail présenté dans cette exposition est l’examen des réactions qui surviennent dans mon laboratoire intérieur, résultats de processus psychologiques, de l’alliance de matériaux subtils et de dessins d’observations. » Ainsi, le rôle de l’artiste est analogue au concept alchimique, puisqu’il agit comme transformateur et transmetteur du potentiel de la matière primitive.

Le travail de Géza Hermann n’est pas sans rappeler les pratiques de Wassily, Kandinsky et de Richard Poussette-Dart qu’il cite d’ailleurs comme inspirations. Au visiteur attentif, Hermann offre un accès à un univers caché, révélé par la combinaison de pigments fluorescents et de lumière noire. Entre une affirmation concrète de l’être et son immatérialité, les œuvres présentées à la Galerie Bernard sont, par-dessus tout, l’évidence de la quête personnelle de l’artiste.

Géza Hermann est né en 1949 à Budapest en Hongrie. En 1956, sa famille se réfugie au Canada où il entre réellement en contact avec l’art. Il est, depuis l’enfance, fasciné par le mouvement et la transformation des formes. Cela s’explique notamment par la fréquentation d’un voisin souffleur de verre. Dès l’âge de 15 ans, il devient l’apprenti du peintre russe Valentine Firsoff Shebaeff. Bachelier en beaux-arts de l’Université Concordia (1986), il travaille et étudie entre autres auprès de Guido Molinari et d’Yves Gaucher. Les thématiques récurrentes dans son travail sont la terre et la vie qu’il exploite à travers divers médiums passant par la peinture, le dessin, la sculpture et le Land Art. Au cours de sa prolifique carrière, il a pris part à plusieurs expositions au Canada et dans les pays de l’Est. Géza Hermann vit et travaille à Montréal.