COMMUNIQUÉ : Exposition Gilles Boisvert
DIVAGUE
Du 12 février au 22 mars 2014
Vernissage le 12 février 2014 – 17h à 20h
La Galerie Bernard présente la récente production picturale du peintre et sculpteur Gilles Boisvert. Celle-ci comprend une douzaine d’œuvres acryliques sur toile avec photographie et une série d’estampes numériques sur papier. Elles ont été réalisées de 2012 à 2013, à partir de croquis esquissés à Cap Bateau, au Nouveau-Brunswick. Après 50 ans de pratique en arts visuels, Gilles Boisvert poursuit sa démarche artistique, en continuant de manier le pinceau avec une gestuelle rythmée. Une vague se forme, une autre prend vie avec éclat, accrochant au passage une image de la mer et ainsi déferle Divague.
Les formes parcourent la toile en suivant le rythme de vaguelettes ou celles d’une mer déchaînée. La houle éclabousse. Les vagues se créent, se suivent et répètent à l’infini leurs déferlantes. Ainsi vogue la calligraphie en mouvement de l’artiste, riche de symboles énergiques et constants. Sans fin.
En utilisant la tradition du gestuel, les vifs coups de brosse qui marquent la toile, la couleur qui s’y baigne et rejaillit avec luminosité, les traces d’écriture, les signes graphiques spontanés et l’intégration de la photographie, sont les réels éléments constitutifs de Divague. Au sujet de ses dernières créations, Gilles Boisvert mentionne : « Mon travail présent, nourri de l’expérience passée, est une démarche exploratoire entre le geste pictural, la photographie et le monde de l’informatique. J’élabore un nouveau vocabulaire visuel prenant en compte ces nouveaux outils. » Divague se structure.
Divague à Divague, passage d’une vague à une autre, d’un tableau à un autre où l’utilisation de la photographie perpétue l’ondulation de l’eau et nourrit la mer qui se mouille à ces images. Un
Fou de Bassan surplombe l’océan dans l’infiniment bleu. Il indique la trajectoire. Un rythme se crée, sur chacune des œuvres, à la fois unique et différent. L’image fixe, au contenu vivace, engendre une interaction complémentaire dans l’espace pictural.
L’eau changeante, mouvante, transparente et impétueuse envoute Gilles Boisvert par son rythme infini, tel qu’en témoigne la série Divague.
Source : Suzanne Beauchamp
Gilles Boisvert a étudié à l’École des beaux-arts de Montréal et a suivi de nombreux ateliers, notamment en gravure et lithographie avec Albert Dumouchel (1961-1964). Au cours des années 60, Boisvert, qui cherche à inscrire son travail d’artiste dans la trame de la réalité sociale, effectue de nombreux séjours à New York et s’imprègne alors de l’influence des artistes américains du Pop art et de l’Action painting. Ses œuvres ont été présentées dans de très nombreuses expositions individuelles au Canada et à l’étranger. Parallèlement, il a réalisé près de vingt œuvres d’arts publiques, lesquelles ont été intégrées à l’architecture, au Québec et aux États-Unis. Ses œuvres font partie des plus grandes collections publiques au Canada ainsi qu’à l’étranger. En 2013, il a reçu une bourse de la SODEC dans le cadre du Programme d’aide aux artistes en arts visuels ; alors que tout récemment, il a été retenu pour l’intégration de l’art à l’architecture du Théâtre du Marais de Val-Morin dont l’ouverture officielle est prévue pour janvier 2015.